samedi 16 janvier 2016

La Création 1


Thème:     La création;

 

Réflexion priante (Gn 1, 1-25;)

 

Père infiniment bon, envoie ton Esprit-Saint  en nos coeurs pour qu’à  travers  les  mots  de  la  Bible écrits autrefois, nous comprenions ton  plan  d’amour, de  salut pour chacun des êtres humains que  tu as créés.  

...et fais nous la grâce de t’entendre nous raconter ton projet d’amour dans ta création.

 

- Moi  ton Dieu,  j'ai un secret à te confier. Tu as raison de m'appeler  «Créateur  du  ciel  et  de  la terre»!  J'aime  entendre  mes enfants proclamer dans leur credo : « Père tout-puissant, Créateur  du  ciel  et  de  la terre! »   

- S'ils savaient comme je les aime, depuis toujours et pour toujours.

- C’est pour eux que j’ai créé ce paradis, cette terre.

- Quand  j’ai  commencé  ma  création,  comme  pour toutes choses en dehors de moi, il y a eu un commencement, c’était  pour moi un grand rêve d’amour  se réalisant  au  cours des siècles nombreux et à venir.

- Au commencement, j’ai donc voulu que mon Esprit d’amour soit présent à chacun de mes gestes  créateurs.

- J’ai voulu créer un ciel merveilleux comme un magnifique feu d’artifice, lançant le soleil la lune, les étoiles formant des galaxies immenses à l’image de ma divinité.

- Quand j’ai fait la terre, je l’ai voulu belle, avec toutes ses richesses parce que je savais  que  mon Fils viendrait un jour,  vivre sa vie d’homme avec  tous  les  hommes,  au cours des siècles.

- Quand j’ai fait l’eau, j’ai vu ce cristal, miroir de ma divinité,  j’ai vu les hommes,  mes  créatures,  en  découvrir  la force,  pour  la  dominer  dans  les   barrages  géants produisant la lumière, pâle reflet de mon fils, «Lumière du monde».

- J’ai vu l’eau du Jourdain, dans laquelle serait baptisé mon Fils pour qu’après Lui,  tu reçoives la Vie à cette même source, en  recevant  le baptême transmis, par mon Église au cours des siècles.

- J’ai vu l’eau du bain qui purifie ton corps  pour  une vie plus abondante.

- J’ai vu le verre d’eau qui te désaltère, nécessaire  à la vie ! ... le verre d’eau qui ne reste pas sans récompense, image de ton partage avec tes frères et soeurs, et ton soucis des petits et des pauvres;

- J’ai vu aussi la goutte d'eau mêlée  au  vin  au  moment  de l’offertoire, à la messe, et qui est l'image de  ta  vie maintenant offerte et consacrée avec celle de mon  Fils Jésus.

- J’ai  vu la neige,  blancheur immaculée des contrées nordiques, image de  ton coeur  s’offrant à mon  service  pour  l’adoration  et  la louange.

- J’ai vu la source gazouillant dans  la  plaine  ou  le sous-bois, apportant la  vie  partout    elle  passe, annonçant mon Fils proclamant un jour : «Je  suis  la source d’eau vive ! Celui qui vient à  moi  n’aura  plus jamais soif.»

La Création 2


- Quand j’ai fait les fleurs !  J'en  ai  fait  des petites, des grosses, des pâles, des foncées. Je les ai faites belles parce que je voyais ta joie  se  refléter dans ton regard.  Personne n’est insensible  devant  une fleur!

- J’ai vu ces gerbes de fleurs déposées  devant l’autel où s’offrirait le sacrifice dans la célébration de l’Eucharistie, symbolisant ta prière de louange, d'adoration  et d’action de grâce,

- J’ai vu les fleurs du bouquet  de  la  mariée  que  le couple veut abondantes, signe de la  richesse  de  leur amour et de leur fécondité.

- J’ai vu les gerbes de fleurs déposées près de la tombe du défunt pour redire à ta façon : «Je t’ai aimé, et  je bénis le Seigneur qui m’a permis de vivre  par  toi  et avec toi.»

- J’ai vu les fleurs apportées à la chambre du malade voulant, par là lui dire, ton désir  de  le  revoir  bien portant et partageant à nouveau ton quotidien.

- J’ai  vu ces gerbes de fleurs des Jubilés ou d’anniversaires voulant rendre grâce pour ces années de vie dans d’amour sous toutes ses formes et  reconnaître ainsi ma fidélité éternelle à  travers  ces  années  de fidélité humaine.

- J’ai vu ces jardins de  fleurs    mes  enfants,  les hommes continuent l’oeuvre de ma création, en agissant sur la fécondation pour en découvrir  les  innombrables possibilités  que  j’ai  déposées  attendant  que  leur initiative les découvrent.

La Création 3


Oui, quand j’ai fait la verdure, j’ai vu…

- Ces paysages immenses mêlés de lacs et de fôrets semés un  peu  partout,  ça   et      devant   lesquels   tu t’attarderais  un  jour,  pour  me   dire :  «Merveille Seigneur ta Création !»

- J’ai vu les Tamaris du désert par lesquels je fournirais à mon peuple  libéré  de  l’esclavage  de l’Égypte, la manne  pendant  40  ans,  annonce  de  mon Eucharistie.

- J’ai vu le chêne de Mambré près d’Hébron, où  sous  les apparences de trois visiteurs j'annonçais à Abraham  et à Sara, la réalisation de ma promesse en lui  donnant un fils, alors que leurs corps déjà marqués  par la mort, ne pouvait faire naître, annonçant par avance l’incarnation de mon Fils, mon unique, donnant sa vie pour le salut de l’humanité.

- J'ai  vu l'arbre de la  croix !  Nouvel  arbre  de  Vie, portant le véritable fruit de Vie,  mon  Fils,  mourant pour réparer les péchés des hommes.

- J'ai  vu ces champs  d'oliviers..., ces  olives  pressées pour en extraire l'huile, image de mon Fils au pressoir de la croix donnant jusqu'à la dernière goutte  de  son sang pour sauver mes autres enfants, les hommes.

- J'ai vu ces immenses champs de blé, moulus  en  farine pour devenir le pain de l'homme et dans ce pain j'y  ai vu celui, sans levain, consacré par  le  ministère  de l’Église, en la personne du prêtre pour devenir  le  corps de mon Fils dans l'Eucharistie, voulu  par  mon  Amour  pour les hommes au cours des siècles.

- J'ai vu ces vignes nombreuses  produisant  le  raisin, pressé pour devenir le bon vin, qui réjouit le coeur  de l’homme et consacré par mon Fils  afin  qu’il  devienne son sang.  

- Par son corps et son sang mon Fils offrira le sacrifice de  louange, d'action  de  grâces  de  demande  et  de réparation pour mes autres enfants. Dans son  offrande, j'ai vu la tienne, quand  tu  viens,  avec  le  prêtre, m'offrir ta vie pour le salut du monde.

- Je n'en finirais pas de  te  raconter  mon  grand projet! Le rêve de ma Création !

- Je  te  laisse, dans  la puissance de mon Esprit, découvrir  ce  que  depuis  le commencement  du monde, j’ai déposé en secret pour qu’un jour, tu y trouvent  sans cesse la joie de la découverte pour m’en rendre grâce et grandir en mon amour.

- Oui, j’ai vu ta vie, objet de mon amour et de ma tendresse....  N’oublie pas de me rendre grâce chaque jour... Je suis ton Père !


Je vous invite à continuer cette réflexion pour nourrir votre cœur de l'œuvre de Dieu dans sa création.

 

lundi 11 janvier 2016

Les mages sur un chemin de conversion


QUESTION : J’aimerais comprendre davantage le récit biblique de la visite des mages à la crèche près de Jésus ?

REPONSE : Je vous invite tout d’abord à lire le récit dans l’évangile selon St Mathieu au ch. 2, 1-12. Je m’arrêterai au verset 12 : « ils retournèrent par un autre chemin »

Paroles qu’on peut comprendre comme un signe de conversion, abandonnant la lumière des astres, ils ont accepté des se laisser guider par Celui qu’ils viennent de reconnaître, Jésus, comme la Lumière du monde.

Je vous propose, avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus cette voie de la confiance absolue en Dieu en vivant l’instant présent de la confiance. Peut-être ce nouveau chemin qui nous est offert.

Voici un texte cité par Pierre Descouvemont dans son livre : Thérèse de Lisieux, quelques secrets de la joie »  p. 125 ;  Éd. Du Cerf 2006.

 


 

 

Thérèse nous rappelle fort opportunément qu'une seule seconde de véritable attention à Dieu, de confiance en Lui, peut réparer des années entières d'indifférence, d'orgueil ou de lâcheté. C'est ce qui s'est produit chez celui que nous appelons le bon larron : en un instant le Seigneur a converti son cœur.

De même, une seconde d'attention à un être peut créer entre lui et moi une communion, faire naître une sympathie toute nouvelle. Lorsque j'entre dans une vraie relation avec quelqu'un, lorsque je deviens réellement son prochain, ce qui est la façon authentique de l'aimer, je crée quelque chose d'original et je permets au Seigneur de s'insérer davantage dans le monde : Ubi caritas, Deus ibi est (Là où règne la charité, là règne Dieu).