mercredi 21 décembre 2016

Numérotation des Psaumes


Numérotation des Psaumes

 

Question: — Pourquoi trouve-t-on toujours un nombre entre parenthèses dans la numération des psaumes de la Bible

Réponse: C'est simplement parce que le texte hébreu sépare sans raison le psaume 10 du précédent, tandis que la version des Septante et de la Vulgate le conserve uni. La numérotation sera donc différente d'une unité jusqu'au psaume 147.
      Joyeux Noël
              et
      Bonne Année
            2017
       à vous tous !
                                              Sr Jeanne d'Arc Émond

mardi 29 novembre 2016

Le livre de Tobie


Connaissez-vous le livre de Tobie ?

 

C'est un petit roman de quatorze chapitres. En une heure, vous l'aurez tout lu. Comme tous les autres livres de la collection dont il fait partie, il a été traduit dans toutes les langues du monde.

C'est une histoire qui exalte, avec un charme prenant, les valeurs les plus pures de toute civilisation humaine et chrétienne : le mariage et la famille. Une histoire qui vous fait vivre l'angoisse de deux âmes, mais vous fait aussi partager leur espérance et leurs actions de grâces.

Chose étrange, son auteur nous est inconnu. Mais cela s'explique quand on pense qu'il écrivait à une époque où les écrivains ne signaient pas leurs livres : l'auteur en effet a écrit ce roman il y a 2300 ans environ!  Cet homme a rédigé une histoire qui nous passionne même « aujourd'hui » et qui nous apporte une richesse nouvelle.

Les personnages de ce roman ont tous des figures très attachantes. Un vieillard, Tobit, pieux et charitable, devenu aveugle s'occupe du bien-être spirituel et matériel de son jeune garçon, Tobie. Celui-ci est doué d’un caractère sensible, simple et limpide qui vous charme d’un bout à l’autre du livre. Une jeune fille triste et angoissée attend toujours le bonheur.  Un mystérieux jeune homme — dont on ne connaît  qu’à la fin l’identité, incarne à chaque moment la Providence bienveillante de Dieu.

Je vous invite à lire ce livret que vous trouverez entre les livres de Néhémie et Judith dans l’ancien Testament.

C'est un petit roman de quatorze chapitres. En une heure, vous l'aurez tout lu. Comme tous les autres livres de la collection dont il fait partie, il a été traduit dans toutes les langues du monde.

C'est une histoire qui exalte, avec un charme prenant, les valeurs les plus pures de toute civilisation humaine et chrétienne : le mariage et la famille. Une histoire qui vous fait vivre l'angoisse de deux âmes, mais vous fait aussi partager leur espérance et leurs actions de grâces.

Un jour, on vous a lu des extraits de ce roman, mais vous étiez tellement nerveux que vous n'avez pas prêté attention. C'était à votre messe de mariage! Quand vous étiez à l'école, on a tâché de vous le résumer, mais votre intelligence d'enfant n'en a pas saisi toute la portée.

Les personnages de ce roman ont tous des figures très atta­chantes. Un vieillard, pieux et charitable, devenu aveugle s'occupe du bien-être spirituel et matériel de son jeune garçon. Celui-ci est doué d’un caractère sensible, simple et limpide qui vous charme d’un bout à l’autre du livre. Une jeune fille triste et angoissée attend toujours le bonheur.  Un mystérieux jeune homme — dont on ne connaît  qu’à la fin l’identité, incarne à chaque moment la Providence bienveillante de Dieu.

Je vous invite à lire ce livret que vous trouverez dans votre Bible entre les livres de Néhémie et Judith dans l’ancien Testament.

Jean Martucri, ptre

Cf : F.B. no : 22

vendredi 9 septembre 2016

Arrêt momentané



Bonjour  à vous tous et toutes,
         Compte tenu d’un déménagement important de ma communauté, je dois suspendre momentanément mon travail sur le blogue "Pas à pas avec la Bible". Je pense pouvoir vous revenir vers la mi-novembre.
           Merci de votre intérêt et votre fidélité à la compréhension de la Parole de Dieu.
           A bientôt, ma prière vous accompagne.
                  Sr Jeanne d’Arc Émond scsl

lundi 15 août 2016

La porte de l'arche


QUESTION : Qui ferma, sur Noé la porte de l’arche ?

RÉPONSE : Dans le texte de la Bible, Gn 7, 15-17, nous remarquons que Dieu lui-même ferme la porte de l’arche après que les animaux, deux de chaque espèce, Noé et sa famille soient entrés dans l’arche.

A ce texte, je joins le passage du Dt 34, 5-7, où il est question de la mort de Moïse.

Dieu est seul avec Moïse sur le mont Nébo, Il lui montre le futur pays pour le peuple qu’il a fait sortir  d’Égypte et conduit jusqu’ici.

Là encore c’est là que mourut Moïse. C’est  Dieu qui semble enterrer Moïse au v. 6. Il est seul avec lui…

Nous n’avons pas ici, deux faits historiques  bien certain !

Mais nous avons un exemple  de gestes bienfaisants qui nous parle de la tendresse de Dieu.

Je vous suggère lire les deux passages évoqués plus haut et de rechercher dans votre histoire personnelles les faits et gestes bienfaisants de Dieu au cours de votre vie pour lui rendre grâce.

jeudi 4 août 2016

Jésus parle en parabole



Question : Pourquoi Jésus parle en Parabole ?
Réponse :  Un chinois de retour d'Angleterre disait à ses compatriotes qu'à Londres les maisons sont si hautes qu'on peut "du toit cueillir les étoiles" (Eiao Li)! Un rabbin pour vanter son maître écrivait "Si tous les cieux étaient du papier, si tous les enfants des hommes étaient des écrivains et tous les arbres de la forêt des plumes, ils ne suffiraient pas à écrire toute la Sagesse de mon maître" (Rabbi Jochanan ben Zaccai)! Un auteur célèbre de l'Islam disait à propos de la formule qui -précède chaque chapitre du Coran: "Lorsque ces mots furent envoyés du ciel, les nuages s'enfuirent du côté de l'Orient les vents s'apaisèrent, la mer fut émue, les animaux dressèrent leurs oreilles pour entendre, les démons furent précipités des sphères célestes, etc. etc." (Giaab)!

                                    On peut cueillir les étoiles
L'HYPERBOLE emploie des expressions qui, prises à la lettre, iraient au-delà de la vérité, mais que l'esprit réduit aisément à leur juste valeur. Le mot "hyperbole" veut dire: "lancer plus loin". Celui qui se sert d'hyperboles vise plus loin pour mieux atteindre son but. Nous le faisons nous-mêmes en disant, par exemple, d'un homme de haute taille qu'il est "un géant".
   La Bible se sert d'hyperboles, le plus souvent moins violentes que celles des autres écrits orientaux, mais toujours plus poussées que celles de nos langues occidentales. Une foule d'objections disparaîtraient d'elles-mêmes si on appliquait toujours son intelligence à bien comprendre les expressions hyperboliques de la Bible.
  1. Jésus n'a pas voulu dire qu'il était impossible aux riches de se sauver. C'est le danger des richesses qu'il voulait souligner en disant: "Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu" (Marc 10,25).
  2. Jésus n'a pas enseigné la mutilation de soi mais la mortification en disant: "Si ta main droite est pour toi une occasion de péché, coupe-la et jette-la loin de toi" (Matthieu 5,30).
  3. L'auteur inspiré n'est pas à prendre littéralement lorsqu'il écrit: "Jésus a accompli encore bien d'autres actions. Si on les relatait en détail, le monde même ne suffirait pas, je pense à contenir les livres qu'on en écrirait" (Jean 21,25).
  4. Le peuple de Moïse n'était pas du tout "nombreux comme les étoiles des cieux" (Deutéronome 10,22). Si la Bible le dit, c'est en usant d'hyperbole pour souligner la bénédiction de Dieu.
    Je vous invite à lire les passages mentionnés dans ce texte.
Ceci dit, non pour diminuer les affirmations de la Bible, mais pour les contenir dans les limites que leur assigne l'intention évidente de leurs auteurs, et ainsi prévenir des scandales et des objections fallacieuses. La Bible est un livre divin qui parle cependant le langage des hommes. Puisque toutes nos langues usent d'hyperboles, il est normal que la Bible en use aussi, et ce n'est rendre hommage ni à Dieu ni à l'intelligence humaine que de les prendre bêtement au pied de la lettre. Jean Mattucci, ptre.

Cf. Feuillet biblique no 24





mercredi 3 août 2016

Les Mages de la Bible


 
QUESTION: — Combien y eut-il de Mages et connaît-on leur nom?
REPONSE: L'Eglise syrienne parle de douze Mages, l'Eglise latine de trois. Saint Léon est le premier à proposer formellement ce chiffre de trois. Sur les fresques des Catacombes, les Mages sont généralement au nombre de trois. Certains auteurs sont plus hésitants. "Le nombre des Mages est assez incertain. L'opinion d'aujourd'hui est qu'ils furent trois, mais les mouvements de l'antiquité laissent planer un doute sur ce chiffre."
Les trois noms de Melchior, Gaspar et Balthazar apparaissent pour la première fois au IXe siècle
Je vous invite à lire le texte de l’Évangile selon St Mathieu 2, 1-12 ;
Nous pouvons conclure que nous ne connaissons avec certitude ni les noms ni le nombre des Mages.
Cf. Feuillet biblique no 42


mercredi 13 juillet 2016

C'est la miséricorde que je veux


QUESTIONS :"Comment interpréter cette parole de Jésus: "c'est la miséricorde que je veux et non le sacrifice' ?"
RÉPONSE : C'est une parole que Jésus aimait certainement citer, puisqu'on la retrouve en des circonstances différentes dans l'Évangile: Mt 9,13 et 12,7. Je vous invite à lire ces passages de l’Évangile selon St Mathieu ainsi que le passage du livre d’Osée. Elle est une citation de Osée 6,6. Ici le mot "miséricorde" doit s'entendre dans le sens de "amour" ou "dispositions intérieures du coeur envers Dieu"; et le mot "sacrifice" ne signifie pas "mortification" mais "offrande rituelle extérieure d'un animal ou toute autre chose créée". Le sens de l'expression est donc: "C'est l'amour de Dieu et les bonnes dispositions du coeur envers moi que je veux, dit Dieu, et non pas les offrandes sanglantes et les sacrifices de toutes sortes". Cela veut-il dire que Dieu rejette les sacrifices? Les sacrifices hypocrites présentés sans dispositions intérieures, oui; mais les sacrifices qui sont une expression de l'amour du coeur. Dieu ne les rejette pas. De nos jours, Jésus aurait dit: "C'est le véritable amour que je veux et non pas une assistance formaliste et hypocrite à la messe du dimanche; il faut faire sa religion et prier par amour et non par habitude".
Cf. Feuillet biblique no 80

lundi 11 juillet 2016

Les ouvriers de la dernière heure


QUESTIONS : Comment concilier la parabole des ouvriers de la dernière heure avec l'infinie justice de Dieu ?

REPONSE: Une parabole, c'est une façon de faire comprendre une réalité supérieure en partant d'une donnée de la vie courante qui lui ressemble sur un point. Au temps de Jésus, une donnée de la vie courante, c'était l'absolue indépendance des patrons vis-à-vis de leurs ouvriers qui n'étaient liés envers eux par aucun contrat et les récompensaient selon leur bon plaisir. Je vous invite à lire la totalité du récit dans l'Évangile selon St Mathieu, 20, 1-16. Jésus n'approuve pas ici cette attitude, que seul le Maître absolu peut avoir envers ses créatures, mais il la prend concrètement comme point de comparaison pour montrer que Dieu, dans ses jugements sur les hommes et la récompense qu'il leur donne, est absolument indépendant et ne doit rien à personne. "N'ai-je pas le droit de disposer de mes biens comme il me plaît?" (Mt 20,15): ce qui est une injustice dans la bouche d'un patron humain devient vérité absolue sur les lèvres de Celui qui ne nous doit pas un salaire mais nous donne sa grâce.

Cf. Feuillet biblique no 80

mardi 28 juin 2016

Le Pharisien et le publicain




QUESTION : Quelle parabole de Jésus illustre que « Tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé » ?
RÉPONSE : La parabole du Pharisien et du Publicain illustre que «  tout homme qui s’élève sera abaissé, mais que tout homme qui s’abaisse sera élevé » Nous comprenons qu’il s’agit de notre présence devant Dieu. Je vous invite à lire le  passage de l’Évangile selon St Luc 18, 9-14, qui nous relate cet enseignement.
Je vous cite quelques notes du commentaire du livre de Hugues Cousin concernant l’Évangile selon St Luc. p. 234 ss.
         Le pharisien et le publicain; ( Lc 18, 9-14;)
La parabole que voici est adressée à certains qui étaient persuadés d'être eux-mêmes des justes. C'est ce que reprochait Jésus aux pharisiens en 16, 15 et c'est bien ce que va illustrer le comportement du pharisien du récit. Pourtant, Luc omet volontairement de mentionner les pharisiens dans cette introduction; l'attitude décrite ici est un travers qui se retrouve chez des croyants de la communauté chrétienne. (…) Le thème de la prière(…) fait le lien avec la parabole précédente. L'exposition des deux personnages est contrastée à souhait (v. 10): le juste pieux, se sachant tel, est face au représentant type des pécheurs publics (cf 5, 27). L'attitude du premier est décrite, puis sa prière citée. Le procédé littéraire est identique pour le second, mais le comportement et le contenu de la prière sont à l'opposé (v. 11-13).
Le pharisien adresse à Dieu une action de grâce où il dresse le catalogue de ses vertus: les fautes qu'il ne commet pas, puis les deux prescriptions qu'il accomplit, allant plus loin que ne l'exige la Loi (jeûne et dîme; cf. 11, 42).
Le portrait n'a rien d'une caricature. Notre homme sait ce qu'il doit à Dieu et ne s'attribue pas le mérite d'être un juste _ c'est un point sur lequel Luc fait silence dans son introduction du v. 9. Même la façon dont il se démarque des voleurs, injustes et adultères est un écho de la prière des psaumes. Et pourtant c'est cette aversion pour les pécheurs et leur rejet, pourtant inscrits par exemple en Ps 26, que Dieu retiendra contre lui: ce juste sait sa supériorité et méprise (cf v. 9) les autres humains.
En outre, il n'a aucune demande à adresser au Très-Haut. Conscient de son état de pécheur, le publicain, pour sa part, n'ose pas lever les yeux au ciel et sa prière est un appel au secours: il se reconnaît pécheur et invoque la miséricorde de Dieu. Mais le récit ne nous dit pas qu'il promet de réparer ses torts comme le fera Zachée (19, 8).
Avec autorité, Jésus tire alors la leçon, totalement inattendue, de la situation du point de vue de Dieu (v. 14a). Dieu a déclaré juste l'un d'eux, a exaucé sa prière et l'a pardonné; mais non l'autre _ qui n'avait rien demandé.
Les situations sont renversées: monté au Temple pécheur public, l'un des deux descend dans sa maison reconnu secrètement juste par Dieu, tandis que celui qui était monté juste s'en retourne en ignorant que sa justice n'a pas été reconnue par le Très-Haut.
C'est cette nouvelle situation que dévoile publiquement Jésus; il invite ses auditeurs à comprendre le comportement divin, avant même de les inviter à imiter le collecteur d'impôts. Le caractère paradoxal du message a de quoi faire sursauter: le publicain est pardonné sans avoir au préalable réparé ses torts et s'être réconcilié avec son prochain. Telle est la miséricorde de Dieu pour le pécheur, déjà illustrée (cf. chap. 15); indirectement, l'attitude de Jésus à l'égard des pécheurs et des exclus est une nouvelle fois justifiée (cf. 15, 1).
Pour fonder le jugement qu'il vient de porter, Jésus profère une sentence (v. 14b) déjà citée en 14, 1; elle introduit une considération morale absente de la parabole elle-même _ le publicain ne s’abaissait pas, il confessait la réalité nue _ et opère une généralisation: sont mis en garde non seulement les contemporains de Jésus mais aussi tous les chrétiens ultérieurs. (…)
Dans celle finale, Luc rappelle la loi du renversement des situations, caractéristique de la fin des temps (cf. déjà 1, 52-53;  6, 20-26). Dieu humiliera qui s'élève, et élèvera qui s'humilie. C'est que, ses pensées ne sont pas les pensées des humains, ses chemins ne sont pas les leurs (Is 55, 8).

samedi 11 juin 2016

Le massacre des Saints Innocents


QUESTIONS: Pourquoi l'histoire profane ne parle-t-elle pas du massacre des Saints Innocents? Leur nombre était-il important?
REPONSE: Le massacre des Innocents était un événement presque insignifiant pour les historiens de l'antiquité; quelques enfants tués dans un village obscur de Judée ne devaient pas avoir une grande influence sur la marche des événements, ni poser au premier rang parmi les actes politiques d'Hérode; il a donc pu passer inaperçu à la plupart des historiens.
Il n'est pas sûr cependant qu'il ne se soit conservé aucun souvenir de cet événement dans les historiens. Josèphe (historien de l’Antiquité) raconte un fait qui ne manque pas d'avoir une certaine ressemblance avec le massacre des Innocents; il dit qu'Hérode fit tuer tous ceux des membres de sa domesticité qui s'étaient déclarés pour les Pharisiens, lesquels annonçaient que le gouvernement d'Hérode cesserait, que sa pos­térité serait privée de la royauté, et qu'une autre branche la rem­placerait.
Quant au nombre des enfants victimes de la cruauté d'Hérode, on ne peut l'évaluer que d'une manière approximative, par les lois qui régissent le mouvement des populations dans tous les pays. A l'époque d'Hérode, Bethléem et ses environs devaient compter tout au plus deux mille habitants. Régulièrement, il naît une moyenne de trente enfants par an pour chaque millier d'habitants; la moitié appartient au sexe féminin; il reste donc quinze enfants du sexe mâle. En supprimant la moitié qui décède de mort naturelle en bas âge, nous avons sept ou huit enfants; pour deux ans, nous pouvons compter de quatorze à seize enfants; c'est là le nombre probable et approximatif des victimes d'Hérode.
Je vous invite à lire le passage de Mt 2, 16-18.
Cf. Feuillet biblique no 24




vendredi 3 juin 2016

Première épouse de Salomon


QUESTION : Quelle fut la première épouse de Salomon ?

RÉPONSE La première épouse de  Salomon le sage fut la fille du Pharaon d’Égypte.

Par la suite,  la sagesse de Salomon semblera s'estomper, ou au moins, céder au calcul politique : il épousera en effet des païennes et sacrifiera même à leurs idoles.

Salomon, bien qu'il apparaisse dans la Bible comme un personnage doté d'une très grande sagesse, prend plusieurs épouses et concubines. Après quelques années, il accepte que des dieux étrangers soient adorés. C'est pour cela que son image n'est pas totalement positive et que des exégètes du Moyen Âge se sont demandé s'il avait été délivré des Enfers par Jésus-Christ ou s'il avait été abandonné !

Je vous invite à visiter ce site :

mercredi 18 mai 2016

La femme de Joppé :Tabitha




QUESTION : Quelle est le nom de la femme ressuscitée par Pierre ?
RÉPONSE : Cette femme s’appelle Tabitha. Sa vie de foi  lui a permis de se manifester dans  sa vie de charité. Je vous invite à lire le récit dans le livre des Actes des Apôtres  le ch.  9, 36-43.
Ce récit avec quelques autres nous rappellent comment agit la puissance de Jésus ressuscité par l’action des Apôtres.


jeudi 28 avril 2016

Les deux soeurs de Béthanie


LES DEUX SOEURS DE
BÉTHANIE
 
"Une femme du nom de Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur nom­mée Marie qui s'était assise aux pieds du Maître et écoutait sa parole. Marthe s'affairait au service..." (Lc 10,38-40.)

       Les Pères de l'Eglise, lorsqu'ils commentent la scène d'hospitalité de Béthanie, se plaisent à souligner la supériorité de la contemplation sur l'action. L'Ecriture a cependant soixante-dix sens. Jamais un sens n'est capable d'épuiser toute la richesse du texte sacré. Aussi voudrions-nous tenter une autre interprétation.
 
Marthe ou la femme aliénée
En Orient l'hospitalité est sacrée. La Bible en témoigne. Marthe, une femme de son peuple, se dépense pour bien recevoir Jésus. Elle obéit à l'idéal de la femme que la société orientale a définie. La maîtresse de la maison est la servante et la domestique dévouée de l'homme. On pourrait dire que Marthe est le type de la femme enfermée dans l'idée qu'elle s'est faite de sa condition. Marthe s'identifie tellement à cette condition de servante qu'elle trouve anormale l'attitude de sa soeur. Pour elle la place de la femme est là où se fait le service.
Jésus reproche à Marthe de trop s'affairer et d'oublier l'unique nécessaire. Il ne méprise pas les soins domestiques. Plus d'une fois, avec ses apôtres il a été content d'en bénéficier. En reprochant à Marthe son affairement, il l'invite à ne pas se laisser aliéner par le service. En effet, le travail peut devenir une aliénation, "un divertissement", dirait Pascal. On peut se laisser polariser tellement par le travail qu'on se ferme à toute autre recherche.
Jésus refuse d'enfermer la femme dans son rôle utilitaire et domestique. Il ne la considère pas comme un moyen, un instrument au service de l'homme. Elle n'est pas une fonction à laquelle la société des hommes tend à l'identifier, elle est une vocation. La tradition juive le rappelait lorsqu'elle confiait à la femme la mission d'allumer la lumière le soir du sabbat. La femme doit transmettre la lumière de l'espérance. La femme est appelée à sublimer la condition à laquelle l'homme voudrait la réduire. Elle est ap­pelée à vivre dans la lumière du Royaume, à faire elle aussi l'expérience de la tendresse de Dieu. La remarque que Jésus fait à Marthe est d'ordre pédagogique. Il veut l'éveiller à une nouvelle conscience de soi, à une part d'elle-même qui dépasse le rôle auquel la société la réduit. A la femme devenue étrangère à elle-même parce qu'elle n'est plus qu'une esclave du travail Jésus rend sa dignité.
Marie a choisi la meilleure part
     Marie écoute la parole de Jésus. En hébreu le verbe écouter ne s'applique pas seu­lement à l'ouïe. Il signifie obéir, mettre en pratique. Jésus loue Marie d'avoir choisi. Choisir, c'est faire appel à sa liberté. Nul ne peut imposer à la femme d'exister de façon authentique. La femme ne se réalise que si elle le choisit.
La femme doit trouver le chemin de la liberté. C'est la liberté qui lui permet d'écouter, de suivre le Maître.
Le chemin de la liberté est aussi le chemin de la gratuité. Marthe se sait efficace et rentable. Elle se sait utile à la société. C'est pour cela qu'elle se permet d'interpeler sa soeur. Marie ne fait rien apparemment. Rien qui se puisse voir et mesurer. Elle écoute en silence. Elle accueille le Royaume que Jésus annonce. Elle l'accueille dans sa gratuité. La parole de Dieu, sortie du silence du Père, demande à être reçue en silence. Appren­dre à écouter en silence, entrer dans le silence de Dieu, c'est plus difficile que de tra­vailler. On ne voit aucun résultat immédiat. On est accusé d'être un être inutile pour la société. Or le chemin de la libération authentique passe par cette écoute et ce silence. Le Royaume de Dieu est don de la liberté et de la dignité humaines. Encore faut-il savoir écouter la parole sortie du silence et le silence de Dieu à Béthanie et au Calvaire. De là dépend la vraie libération de l'homme et de la femme.
Cf. extrait de la revue : la Terre sainte, écrit par Frédéric Manns, ofm

mardi 12 avril 2016

Lévi ou Mathieu


QUESTION: — Pourquoi identifie-t-on Lévi, apôtre appelé par Jésus (Luc 5, 27-32), à saint Matthieu ?

REPONSE: — S'ils diffèrent au sujet du nom, Matthieu ou Lévi, les trois récits évangéliques de la vocation du publicain (Luc 5, 27-32 — Matthieu 9, 9-13 — Marc 2, 13-17) se ressemblent pour le fond et pour le style. Je vous invite à lire les textes cités pour vérifier le changement d’identité.

En outre, ils sont placés dans le même ensemble de l'histoire de Jésus. Ils sont précédés tous trois du même miracle, la guérison du paralytique de Capharnaüm et suivis du repas offert par le publicain à Jésus et à ses disciples avec les mêmes circonstances du blâme des pharisiens et de la réponse du Maître. Ils rapportent donc le même fait. Les différents noms du héros ne s'opposent pas à l'identité de la personne, car plusieurs autres personnages évangéliques ont porté deux noms, non seulement un nom hébreu et un nom grec ou latin, mais même deux noms hébreux. L'analogie avec Simon, surnommé Céphas, et Joseph surnommé Barsabas, permet de conclure que Lévi était le nom juif du publicain, et Matthieu, le surnom qu'il reçut comme chrétien.

Cf. : Feuillet biblique no 42

dimanche 27 mars 2016

Louange à Dieu



QUESTIONS : «Les montagnes et les collines chanteront devant Dieu ses louanges et tous les arbres de la forêt battront des mains. Car le souverain dominateur viendra pour régner éternellement». — (Isaïe 55, 12). Comment faut-il interpréter ce verset?        
RÉPONSE: Si on interprète la Bible bêtement et à la lettre, si on ne tient aucunement compte de la mentalité et du style des orientaux qui l'ont écrite, il faudra dire que, pour l'avènement du Messie dont parle le texte, Dieu devra poser des cordes vocales aux montagnes pour qu'elles chantent et des mains aux arbres pour qu'ils applaudissent!
Le simple bon sens nous indique qu'il faut chercher ailleurs la véritable interprétation. Dans la mentalité concrète des juifs et le style imagé qu'ils emploient, ce passage veut exprimer poétiquement la vérité suivante: le monde entier, les hommes comme les choses, trouvera son salut et sa joie dans le Messie qui vient. On aurait tort de chercher une réalisation matérielle de cette prophétie. Il en est ainsi pour une foule d'autres passages.
Cf : Feuillet biblique no 49

dimanche 13 mars 2016

Écouter la Parole de Jésus


QUESTION : «Que signifie cette parole de Jésus: En vérité, je vous le déclare, les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu»(Mt 21,31)?

RÉPONSE: Les publicains comme Zachée (qui souvent abusaient de leur fonction pour s'enrichir injustement et voler leur prochain et les femmes de mauvaise vie considérées comme de grandes pécheresses, ont pris au sérieux la Parole de Jésus. 

En effet, à la prédication de Jésus, ils se convertissaient en très grand nombre, reconnaissaient leurs péchés et entraient à leur mort, dans le Royaume de Dieu.
Les Pharisiens, au contraire, s'ingéniaient à observer la loi religieuse dans ses plus minimes détails et donnaient, à gauche et à droite, l'exemple d'une vie méticuleusement ordonnée et sans souillure. Ils mettaient en cela leur orgueil. Se croyant justes devant Dieu, ils ne voyaient pas la nécessité de se convertir à cause de la prédication de Jésus. Ce n'est que sur le tard que quelques-uns se décideront. Par leur humilité, les publicains et les femmes de vie  précéderont dans le Royaume de Dieu ceux qui refusaient de prendre au sérieux la Parole de Jésus.

mardi 23 février 2016

Apocalypse 666


QUESTION : Que veut dire le chiffre de la bête dans apocalypse, ch. 13 : "666"?

REPONSE : En grec comme en hébreu, tout mot pouvait être symbolisé par un chiffre, car c'est avec des lettres qu'on faisait les chiffres. Par exemple, si, en français, nous écrivions "A" pour 1, "B" pour 2, "C" pour 3, "D" Pour 4, "E" pour 5. Il me suffirait d'écrire "1225" pour que vous lisiez "abbé".  Le chiffre "666" doit se lire «césar-Néron ». La Bête de l'Apocalypse représente l'empereur romain persécuteur des chrétiens et, par lui, toutes les puissances paganisées qui se dressent contre l'Eglise, même de nos jours. Lisez une bonne introduction avant de lire l'Apocalypse et vous y découvrirez d'immenses richesses.

Cf. Feuillet biblique no 46

samedi 20 février 2016

Volonté du Père


QUESTION : Comment et dans quelle mesure il a été difficile, même pour Jésus, d'accomplir la volonté du Père ?

REPONSE : Qu'une même personne puisse en même temps être Dieu et "se trouve dans l'incertitude de la volonté du Père" (Pascal), c'est là tout le Mystère de Jésus! Nous ne pouvons ni comprendre "comment" ni même bien saisir "dans quelle mesure" cela s'est fait: "Jésus est seul sur la terre, non seulement qui ressente et partage sa peine, mais
qui la sache : le ciel et lui sont seuls dans cette connaissance" (Pascal). Mais nous devons CROIRE que cela s'est fait, car Jésus "a été éprouvé en TOUT ... à l'exception du péché" (Hé 4,15-16).

Il a connu l'angoisse d'obéir sans comprendre. Si Jésus ne fait qu'un avec le Père par sa nature divine, il ne fait qu'un avec nos misères par sa nature humaine; c'est à cause de cela qu'en lui nos misères sont divinisées!

Je vous invite à lire la lettre aux Hébreux au ch. 4, 15-16 ou il est question de ceux qui ont marché dans la foi avant l’incarnation de Jésus dans notre monde.

Cf. Feuillet biblique no 46.

vendredi 12 février 2016

Un Roi en Israël


QUESTION Comment expliquer que Dieu concède un roi a Israël alors que cette demande s'accompagne d'un sentiment de défiance envers Dieu?
RÉPONSE : Il existait en Israël deux partis politiques: Les Juges et les monarchistes, qui désiraient un roi comme les autres nations pour concrétiser l'autorité de Dieu, et les conservateurs, qui voulaient vivre comme auparavant, sans roi, car, disaient-ils, c'est rejeter l'autorité de Dieu que d'accepter l'autorité d'un roi. Chacun de ces deux partis politiques a influencé la Bible ; c'est pour cela que les deux tendances sont visibles dans le texte. Aux yeux des conservateurs, la royauté est une "concession de Dieu" à la "défiance des hommes"; aux yeux des monarchistes, la royauté est voulue par Dieu qui ordonne lui-même le sacre du roi. Ne demandez pas à la Bible qui a raison ; elle vous répondrait : "Je ne fais pas de politique".
Je vous invite à lire le récit dans le 1 Samuel ch. 8.

Cf. : Feuilet biblique no 45